La préparation
des fonds
Sur d’anciens enduits à repeindre, fragiles et en mauvais état, mon but n’est pas de refaire « à neuf » mais de conserver le plus possible l’existant.
De vieux plâtres soufflés sur enduits terre, d’anciens mortiers de chaux ou des résidus de colle sur des fonds peints derrière lesquels se trouvent les subjectiles nommés plus haut.
Les propriétés des fonds à peindre sont hétéroclites et la plupart du temps fragiles. Donc pas de toile de verre, pas de colle vinylique, pas de peinture acrylique qui de toute manière ne tiendraient pas sur de vieux blancs gélatineux ou de vieux badigeons.
Donc avant tout, reprise de certains plâtres quand c’est encore possible, application de bandes calicots et plâtre sur les fissures et surtout application de peinture minérale sans tension pour ne pas solliciter le support.
Si le mur à peindre se trouve trop dégradé, cela devient l’affaire du maçon. J’effectue aussi les restaurations des éléments en plâtre comme les corniches et les rosaces.
Le but reste le même, laisser respirer au maximum le support qui doit accueillir la peinture. En ce sens, cette approche convient particulièrement aux maisons en bois actuelles car leurs qualités perspirantes sont respectées par l’utilisation d’apprêts et de peintures qui respirent.
J’utilise des apprêts naturels qui conviennent aux caractéristiques intrinsèques de chaque support à peindre. Principalement des sous-couches minérales ou à base d’huiles. Il est évident que l’utilisation de liant vinylique est à proscrire.